Selon un nouveau rapport du cabinet de conseil maritime Drury, l'escalade de la crise est due à des changements brusques dans les modèles de services des transporteurs et aux détournements de navires, entraînant une congestion accrue des chantiers et une réduction de la productivité portuaire. Singapour et d’autres ports de transbordement sont désormais aux prises avec une congestion des conteneurs maritimes, dans des conditions comparables aux niveaux de pointe de la pandémie.
Selon le rapport trimestriel Ports & Terminals Insights de Drury, la productivité du port a été affectée, malgré une augmentation de 8 % d'une année sur l'autre du débit au port de Singapour en mai. Le rapport montre une augmentation de 10 % du temps de traitement pour 1 000 unités de 20 pieds (EVP) à 0,32 jour, ce qui se traduit par une augmentation de 41 % du temps d'échange pour les porte-conteneurs ultra-larges, de 1,1 jour en janvier à 1,7 jour en mai..
Comme indiqué précédemment, outre Singapour, Durban, Dammam, Chittagong, Colombo, Jebel Ali et d'autres ports sont également tombés dans la congestion. Il y a quelques jours, CMA CGM a publié un avis visant à facturer un supplément de congestion portuaire à destination, compte tenu de la situation actuelle de congestion au port de Dammam en Arabie Saoudite. À compter du 20 juin 2024, 300 $ par conteneur de 20 pieds / 600 $ par 40 pieds récipient .
Les connexions principales-lignes d'alimentation ont également été compliquées par le grand nombre de départs à vide, les terminaux encombrés et la priorité des navires de ligne principale sur les navires d'alimentation, perturbant ainsi les services des lignes principales. Drury prédit que la congestion dans les principaux ports de transbordement restera un problème important. La situation ne devrait que s’améliorer légèrement à mesure que les compagnies maritimes apporteront des capacités supplémentaires et reprendront certains des horaires perturbés.
