L'Association internationale des débardeurs (ILA), le plus grand syndicat de travailleurs maritimes en Amérique du Nord, représente 85 000 dockers le long de la côte Est, de la côte du Golfe, de Porto Rico, des Grands Lacs et des principaux fleuves américains. Six des dix ports les plus actifs du pays ont des travailleurs sous la juridiction du syndicat.
Le 30 septembre, les contrats de plus de 45 000 dockers syndiqués devaient expirer, laissant moins de quatre mois pour négocier. Les travailleurs viennent de 36 ports américains, du Maine au Texas.
Cependant, lundi, l'ILA a annulé ses négociations prévues avec l'Union maritime des États-Unis (USMX), le représentant de la direction. Le La raison derrière cela est qu'ils ont découvert que Maersk, membre de l'Alliance maritime des États-Unis et deuxième plus grande compagnie maritime au monde, utilisait un système automatisé pour gérer le camionnage à son terminal de Mobile Harbor, en Alabama, sans faire appel à des travailleurs.
Le syndicat a déclaré que l'action de Maersk violait un accord précédent entre les deux parties et visait à « supprimer les emplois des travailleurs syndiqués grâce à l'automatisation ». En conséquence, ils ont choisi d'annuler les négociations de cette semaine.
Harold Daggett, président de l'Association internationale des débardeurs, a prévenu que les membres du syndicat se mettront en grève si un accord ne peut être conclu avant l’expiration du contrat actuel. Il a rappelé aux travailleurs des principaux centres commerciaux tels que New York, le New Jersey et Houston de se préparer à une grève le 1er octobre.
Si les négociations contractuelles ne se déroulent pas bien, l’impact sera énorme. Parce qu'à une époque où le transport maritime mondial est tendu, un ralentissement ou un arrêt des travaux de chargement et de déchargement dans les ports affectera le transport d'un grand nombre de marchandises, depuis les aliments et médicaments jusqu'aux équipements d'usine, ce qui aura un impact sur la chaîne d'approvisionnement mondiale.
